dimanche 6 février 2011

Gulliver

C´est toujours la même histoire: les hommes superieures, ceux qui ont compris la vie et leur signification, ont toujours des ennemis parce que les gens ne peuvent pas leur comprendre. Selon mon avis, ca c´est le cas de Jesus.
Ici la traduction de la chanson Gulliver, écrit par Joaquín Sabina



Texte en espagnol
Gulliver

Un día,los enanos se rebelarán
contra Gulliver.
Todos los hombres de corazón diminuto
Armados con palos y con hoces
Asaltarán al único gigante
Con sus pequeños rencores, con su bilis,
Con su rabia de enanos afeitados y miopes.
Pobre de ti, Gulliver, pobre de ti.
El día que todos los enanos
Unan sus herramientas y su odio,
Sus costumbres, sus vicios, sus carteras,sus horarios,
No podrán, no podrán,
No podrán perdonarte que seas alto.
Para ellos la generosidad no es más que un lujo
que no pueden pagarse
Viven alimentados por la envidia que los habita
en forma de costumbre.
Míralos revolverse recelosos tras
sus gafas de concha.
Te acusarán, te acusarán, te acusarán
De ser el tuerto en el país de los ciegos,
De ser quien habla en el país de los mudos,
De ser el loco en el país de los cuerdos,
De andar en el país de los cansados,
De ser el sabio en el país de los necios,
De ser el malo en el país de los buenos,
De divertirte en el país de los serios,
De estar libre en el país de los presos,
De estar vivo en el país de los muertos,
De ser gigante el país de los enanos
De ser la voz que clama en el desierto,
De ser la voz que clama en el desierto.

Gulliver

Un jour les nains se rebelleront
Contre Gulliver
Tous les hommes de coeur minuscule
Armés de bâtons et de faucilles
Attaqueront le seul géant
Avec leur petites rancunes, avec leur biles
Avec leur rage de nains rassés et myopes.

Pauvre de toi, Gulliver, pauvre de toi,
Le jour où tous les nains
Unent leur outils et leur haine
Leur coutumes, leur vices, leur porte-monnaies, leur horaires
Ils ne pourront pas, ne pourront pas
Ils ne pourront pas te pardonner que tu sois haut
Pour eux la génerosité n´est qu´un luxe
Dont ils n´ont pas les moyens
Ils vivent nourris par la jalousie qui leur habite
En forme d´coutume.
Regarde-les se remuer méfiants derrière
Leur lunettes de soleil
Ils t´accuseront, t´accuseront, t´accuseront
D´être le borgne au pays des aveugles
D´être celui qui parle au pays des muets
D´être le fou au pays des raissonables
De marcher au pays des fatigués
D´être le savant au pays d´insensés
D´être le méchant au pays des bonnes
De t´amusser au pays des sérieux
D´être libre au pays des emprisonnés
D´être vivant au pays des morts
D´etre un géant au pays des nains
D´être la voix qui clame dans le desert
D´être la voix qui clame dans le desert.

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